Au coeur des nuits folâtres des douces folies Le limon des terres de l'automne en furie Lève son armée aurifère de pourpre démonie Dans les entrelacs glacés des rosées infinies
La verdoyance des herbes folles de l'inharmonie Eclaire les lustres de nos âges fous en éclaircie Creusant les vallons de la transcendance en vie Dans les espaces mordorés des enfers finis
Dieu et Satan au coeur des chants nocturnes Echangent l'indigence des êtres en pleurs Dans les maelströms du Purgatoire en ruine Où les Portes du Ciel violentées saignent en choeur
Dans les aubépines vertes des forêts enbleutées La mort relate les vies passées au gré des ans Et Proserpine armée d'albâtre, encagoulée, Surveille le passage de l'Hadès en tourment
Zeus le fier héros des Dieux en miroir Au gré des sapiences de verre empourprées Illumine les Champs Elyséens de la gloire Pour asseoir la Sagesse de feu endiablée
Nous mourûmes au monde dans l'étrange Et nous atteignîmes les sommets de l'Etre Assis sur des pierres refroidies dans la fange Au coeur des mystères éternels du paraître
Le Gardien du Seuil de Kether illuminé Laissa passer les Aèdes de l'Enfer endormis Sous les Arches Dorées de la délivrance incarnée Où les Prêtres noirs chantaient les chants des insoumis
Les mystères de la création des chants de la terre Nous furent révélés au sein des cités Pour l'honneur de guingois des démons délétères Survolant le ciel pestilentiel de l'aube dorée
La déraison en offertoire sur une plaine de sienne Détruisit l'irrationnel vent de la raison Tuant l'homme grégaire des mondes en peines Pour l'offrir au sabbat mortifère des rouges démons
L'immonde pestilence des sous-bois de la haine Creva dans les incertitudes qui furent vôtres Au coeur des villes infernales transpirant l'ébène Et le Paradis éclata sous les larmes des Apôtres.
Le monde s'écroule dans les béatitudes célestes De la déraison mortifère blessée dans ses instincts Au loin sur les parvis de nos destinées infestées de noir Les liqueurs aphrodisiaques de l'éphémère d'un zeste Altèrent nos sens évanouis dans les misères de zinc Au coeur des jardins de l'Eden emmurés de désespoirs
La lampe magique éclairée de douces sapiences Au sein des altitudes délétères aux ronces amères Frôlera l'éther de nos incertitudes macabres Et l'homme de l'ivresse en jachères immenses Survolera les univers de la pestilence de fer Dans les catacombes de la colère d'albâtre
Nous naquîmes sur les rives d'argent du Jourdain Le ciel éthéré aboyait contre nos tempes altérées La Terre Promise des solitudes macabres de rouge Saigna les divinités païennes en offertoire d'étain Dans un tremblement mystique d'airain en paix Au-dessus des volcans divins baignant dans les bouges
Les plaines ensoleillées de fruits dorés aux senteurs d'ivresse Soulevaient les coeurs en détresse dans les délicatesses Nous conquîmes les cieux azurés offerts à l'assemblée Des mages noirs récitant les longues litanies en déboires Dans les palais de marbre aux couleurs de ritournelles endiablées Où les Anges invisibles écarlates chantèrent un psaume d'espoir
Les fumerolles des terres d'ivoire en suspens S'élevaient dans les ciboires des prêtres du Saint-Graal Offerts aux Dieux antiques des Olympes d'or Où Bacchus avalait le vin des mystères dormant Au creux des grottes adamantines de l'Hadès bestial En feu dans les tourments sibyllins des corps
La pourpre rosée de nos nuits écarlates endormies Arrosait nos esprits alanguis dans l'espérance D'un monde nouveau aux douceurs de miel En éveil au mont Harar dans le bleu assoupi Où les musiques des sphères mathématisaient la matière dense Au coeur d'un monde illusoire rêvant de soleils en ciel
La décadence technologique dans nos néocortex magiques Assembla nos neurones universels dans l'interface De nos machines diaboliques aux écrans tapageurs Et la Divine Comédie Dantesque dans un délire étique Réveilla nos peurs mortelles dans l'interzone fugace Des mondes mécaniques finissant au sein d'un espace en pleurs
Les fleurs argentines et les ronces délétères de la misère Les girofles et les clous de l'hiver au coeur des mers Volent au-dessus des senteurs purpurines de l'éther Dans un maelström aux torpeurs opalines en guerre
Les abeilles rouges ensorcelées par la douceur d'un soleil fiévreux Les glycines aux pétales échancrés dans les labours du temps Les fourmis étoilées des divines sapiences en feu S'endorment dans les foins divins aux senteurs de l'instant
Là où le monde gît dans un sommeil en paix Les couleurs vermeilles du vin des folies de naguère Explosent les tempes des hommes verdoyants de l'été Dans un chuchotement lumineux aux confins de la terre
Je naviguais sur les larmes des bateaux ivres Voguant dans l'éther azuré des constellations heureuses A la recherche magique d'un diamant emperlé de rêves Perdu dans les sables enfiévrés des villes peureuses
Les guitares aux accents ajourés, les pianos aux gouttelettes endiablées Les ormes verts et les vallées de prières enneigées Les montagnes de nos destinées et les pierres de vie éclairées Parcheminent l'univers ensorcelé de mets enchantés
J'étais le héros de la garde nuptiale où Dieu s'envolait Dans les éternités de glace survolant le néant Les guerres intestines s'étaient tues dans l'instant Et les hommes de verre sirotaient les jus de l'orange dans le vent
Nous, les saints de l'éphémère, au gré des ressacs argentins Etions les Divins Messagers de la Paix Enivrée Les forêts verdoyantes aux chênes somptueux et fleuris Bruissaient dans l'orage des chemins alanguis
La lumière et la folie sur nos tempes radieuses Eclairaient l'univers tel un feu follet de l'éden Crépitant au coeur des puissants soleils de la peine Notre monde schizophrène reposait sur les terres heureuses
La musique aux timbres magiques crissait dans les atomes Pendant que les hommes parcouraient les temps de l'automne Au creux des sentines auréolées d'un feu divin étoilé Chevauchant les marasmes des hommes enfouis dans l'éternité
Demain, à la lueur des bougies aux fragrances enivrantes Nos frères illuminés d'abondantes fiertés Viendront lever le ciel enflammé Et dans les cohortes poussièreuses pousseront des pépites scintillantes
Les myriades de cascades translucides s'éclatent contre les roches Les terres empourprées de sable cristallin ébauchent l'avenir Les homoncules de la peur perdus dans les dunes sans âme Cristallisent les êtres de lumière dans un vortex en débauche Les voix d'acier trempées dans les calices sanglants en devenir hurlent leur haine bestiale contre les tympans des portes-flammes
La navigation universelle dans les éthers de sel génétifié Survole les barres d'immeubles en verre siliconé Surfant sur les vagues du désespoir halluciné Dans les cubes préfabriqués par des savants aux ordres métallisés La cité de la haine tremble sous les aboiements animés Des dictateurs écarlates écrasant sous la férule les peuples opprimés
La nourriture putride gélatinée offre des cancers nauséeux A tous les hommes de bonne volonté affermis dans leur désespérance La mort atteint leurs organes modifiés par les techniques de feu Employées pour détruire leur cortex lénifié dans une transe Aux relents de folie mortifère instrumentalisant une guerre contre eux La puissance endiablée et despotique tue la verte espérance
Les résistants de l'aube dorée combattaient contre des murs opiacés Et la guerre argentine détruisait les humanoïdes terrifiés Sous l'emprise des drogues de l'enfer imaginées par des chercheurs lobotomisés Obéissant aux ordres des médecins de la haine canonisés Par des médias versatiles ôtant à des millions de gens massifiés Leur reste d'esprit amoindri par une infantilisation mécanisée
Dans les songes de l'été, nous étions les nouveaux êtres éveillés De cette civilisation moribonde culbutée dans les cerveaux lavés Cherchant dans les armes technologiques de nos ennemis endiablés La réponse aux maux d'une humanité enchaînée pour la sauver Des griffes incestueuses des fourbes fantassins du contrôle généralisé Nous étions les orpailleurs d'un nouveau monde enbleuté
Terrés dans nos cavernes préfabriquées et numérisées La résistance de fer s'organisait sur la toile télépathique De nos destinées en quinconce auréolées de gloire divinisée Nous étions les héros d'un nouveau monde mécanique En alerte générale sur les écrans plats de notre reliance virtualisée Au coeur d'un espace de liberté inviolé par les tyrans despotiques
L'appel à l'insurrection de velours contre l'oppression Faisait des émules au sein d'un réseau armé de mots convainquants Détruisant la novlangue des saigneurs de la haine en légions Atterrant les esclaves inconscients abrutis de psychotropes lénifiants Nous étions les nouveaux guerriers d'un monde en fusion Montrant d'un doigt salvateur à nos frères et soeurs le chemin délivrant
Nos certitudes dites paranoïaques étaient des vérités étoilées Mais la manipulation mentale des maîtres en désinformation Laissait accroire aux esprits lavés que nous étions des fous illuminés La peur, la prison, l'internement, la police, l'armée étaient pour les tyrans leurs armes de contention Jamais dans le monde le décervelage n'avait atteint un tel degré Nous étions les éclaireurs des consciences sans illusion
Demain, sous la voûte étoilée, nos combats seront vos vérités Et la liberté, la paix règneront sous les frondaisons d'une raison assagie La lumière éclairera vos consciences illimitées Et le monde vivra sous les auspices d'une servitude moderne annihilée Dans la grâce d'un concert Divin restauré Au-delà des entrepôts de la consommation exacerbée.
Les fleurs de lys pavoisent dans les plaines arides Les colchiques fleurissent dans les limons obscurs Le monde s'estompe au-delà des cieux avides Et les hommes pleurent dans les lichens impurs Il n'y a plus de lendemain dans les attentes vides Et le fiel amer coule dans les veines du futur
Je pris le chemin des ronces indélicates infondées Dans le limon des terres ensablées dans le néant Parcourant le ciel éthéré d'abstruses cités Au-delà des terres de sienne aux senteurs d'antan L'hiver saignait nos frères sous le soleil peiné Et l'univers brillait de mille feux dans les vents
Le néo-cortex de nos fantasmes a-freudiens translucides Eclata dans les implants mécaniques de nos destinées Laissant le silicium avaler nos idées avides Dans les mers pourpres en pâmoison dans les cités-relais Les ruisseaux effleuraient les mécaniques vides Des banlieues métalliques aux reflets bleutés
Au loin dans le passé qui passe dans l'avenir Je découvris l'ignominie sous les tertres inféconds Où le marbre mélangé au silice transpire Dans les catacombes aux délires rubiconds Où l'ordinateur mondial pixellise nos vies dans les tréfonds
Je ruminais dans les herbes rouges folles de désirs Ramenant les métaux chtoniens dans l'incertain La matrice universelle accoucha, au-delà du pire, D'une ville tentaculaire brillant de mille fins Faite d'incertitudes mécaniques à offrir Aux meilleurs cavaliers de l'Apocalypse sans faim
Je voyais dans le pire renaître les frondaisons Des sueurs automnales sous le charbon ardent Les cieux électriques zébrés de coulures en laiton Chagrinaient les âmes des cyborgs en argent Perdus dans les tuyaux superluminiques en plomb Mais le temps s'étirant, le mal vint au-dedans
Le vaisseau encapsulé d'aluminium argenté Conquit les nébuleuses d'Orion dans un spasme idyllique Sous les auspices des Pythies de la matrice enivrée Les courbures de l'espace-temps éclectique Brisèrent les mondes parallèles du Divin été Et Lucifer noya le monde sous ses ailes rouges doriques
Les espaces incandescents de la folle dérive incarnate Soulèvent les portes altruistes du Temple aurifère Dans les atmosphères bleutées des roses ingrates Aux fragrances enjôleuses, aux accents orgueilleux de la Divine Terre
Les enfants de l'angoisse empourprés d'une fièvre jaunâtre Parcourent les Cités de métal criant l'alerte générale Dans un tumulte endiablé aux crises rosâtres Ensorcelant les délires de la fiancée mystique du Graal
Nous sommes les Anges des destinées obscures Eclairant le monde argentin de nos clairvoyances luminescentes Adoptant les éclairs parfumés et la foudre impure Au milieu d'un capharnaüm de pourpre sapience transcendante
Les ronces du désespoir en espérance matutinale Arrachent les rêves translucides des êtres humains Violant le Pacte Divin scellé dans le marbre automnal Un jour de déluge infernal sur les côtes d'airain
Je basculais dans les tripots esclavagistes du monde A la recherche de la Pierre Philosophale liquoreuse Fouillant les méandres ensauvagés de l'immonde Espérant ouvrir les portes ensoleillées de l'ivresse heureuse
Le temps, transcendé dans son espace clos émerveillé, Ruissela sur les êtres de lumière affolés Concassant la mer de nos destinées éthérées Dans un chant symphonique aux exultations apaisées
Dans l'au-delà des univers aux fiertés chromatiques Les Résistants auréolés de la Divine lumière aromatique Guerroyaient contre les folles journées de Sabbat harmonique Délivrant leurs frères poisseux écrasés sous le poids de la trique
Babylone l'orgueilleuse cité aux fantasmes délétères En appela à Ur la ville des lumières de Sumer Pour abattre nos frères d'Ispahan perdus dans les fers En survie dans les rages aux hallebardes suicidaires
Nous vainquîmes à la pointe de l'aurore subliminale Les guerriers de l'enfer mésopotamien ardent Et la Terre perdue aux confins des larmes en cavale S'illumina dans le bleu hivernal des esprits combattant
La pluie d'acier s'éteignit et les nuages disparurent Laissant la coulée Divine éclairer les cieux Pour le plaisir des yeux des pâtres de l'azur Emoustillés par les joies extatiques de la Paix des Preux
Je vaguais dans les pourpres rosées de l'été Chevauchant l'arc-en-ciel en pointe d'épée Le manteau de glycines s'étiolait au-delà des nuées Et le chemin des béatitudes célestes exultait
J'étais, de vin frais, le porte-flambeau des arcanes Allongé dans les herbes moussues parsemées de pivoines Relevant les embruns salés des tertres idoines Plongeant mon âme dans les prés aux senteurs de l'Espagne
Le vent de la destinée, agglutiné dans les espaces mordorés, Réveilla mon esprit aux parois de velours Qui glissait sur les dentelles blanches marbrées Où la béance des cieux moirés vacillait à l'entour
Je me mis à nager dans les gouttelettes éphémères A la recherche d'un Paradis Opiomane Qui pût me délivrer des songes délétères Dans lesquels je vaguais au-dessus des montagnes
Les ruelles d'or et d'argent tapinaient dans l'espoir Et le soleil en brillance flottait dans les feux follets Larguant ses chaînes nuptiales dans le noir Où le bois d'ébène des soirées furtives grésillait
Les chaumières jaunies étaient mes liqueurs de bonheur Dans les sapiences éveillées des moines de l'aurore Qui grandissaient au-delà des univers en pleurs Dans l'éther des cieux azurés du Bosphore
Les ronces de la vie et les épines éternelles Ne pouvaient araser l'esprit de lumière Egayant mon âme emperlée dans les douceurs charnelles De la délivrance cheminant sur les routes de pierres
Je voyais l'éternel retour fendre le ciel De son cimeterre de glaise ruisselant d'or Dans les jardins de Babylone empourprés de fiel Empanachés de plumes et de rubis d'alors
Je volais dans les blés de l'été fauchés Au-dessus des montagnes de marbre enneigées Pourfendant la plaine éthérée d'arquebusiers Chevauchant le Grand Soleil de la transcendance éclairée
Dans le feu et les flammes de l'univers Les hommes de la pestilence engrangeaient des pleurs Sous le marasme des Maîtres du Monde à l'envers Criant leurs déboires insalubres comme des leurres Et la folie du Nouvel Ordre écrasait l'enfer Dans un délire mégalomaniaque enchaînant les peurs
Le big bang de l'apothéose cosmique explosait Dans les cerveaux faméliques des pauvres hères Exploités dans des conditions infâmes décérébrées Le Luna Park technologique au-delà de l'éther Concassait les cerveaux les plus avertis et animés Abrutissant l'intelligence sous des ondes altières
Les briseurs de rêves à consommation outrancière Appelaient les âmes déchues à la clairvoyance Exultant leurs frères hébétés comme des pairs A plus de liberté dans les insoumissions en transe Et l'appel à l'insurrection écarlate crevait les fiers Dans une orgie de sang aux allures de transcendance
L'espoir et l'espérance en liqueur d'absolu S'éteignaient dans les bouges infernaux de la désespérance Mais les hérauts résistant contre l'ordre têtu Eveillaient les esprits en jachères dans la délivrance Combattant le monstre étatique obtus Où les Rois du Monde en folie trônaient dans les plis de jactance
Le soulèvement du monde à la manière d'Archimède Commençait à peine dans les chaumières de la peine Et la clairvoyance voguait dans les esprits d'ébène Pour enfin vivre librement dans une fraternité en scène Au-dessus de la lie et la boue de la tuerie en haine Et les terreurs populacières obligeaient les Maîtres du Monde à suicider leurs veines
Depuis l'aube des temps, la soumission rougeâtre Avait fait de l'homme l'esclave aurifère Crevant sous le poids du harnais d'albâtre Pour le plaisir d'une poignée d'hommes en mâchefer Détruisant le monde orgueilleux au bulbe rosâtre Dans une folie guerrière aux cieux bleus et rouges terres
La Résistance s'organise dans les soubassements de l'enfer Et les Maîtres du Monde crèveront de peur Sous la férule des esclaves en rébellion de fer Combattant un mal fasciste terreux Pour vivre enfin dans l'éclat ajouré de la Paix Qui saigne aux antipodes de la délivrance à venir
ATTENTION CECI N'EST PAS DE LA SCIENCE-FICTION CELA EST BIEN REEL PRENEZ CONSCIENCE QU'ON NE VOUS INFORME PAS ! LA VERITABLE INFORMATION LIBERE ET PERMET DE SE BATTRE CONTRE L'IGNOMINIE !
PROJET HAARP.
Voici l'adresse d'un site pour vous informer plus amplement
Projet HAARP à lire d'urgence, cliquez sur link link
Le jardin paradisiaque des douces destinées A ouvert ses portes étoilées au sein de l'univers Eclairant de voluptueuses sapiences éthérées Le coeur de notre êtreté scintillante offert
Nous parcourions les temps sublimes des ères heureuses Dans les maelströms de poussières violettes Offrant aux inconnus enbleutés nos âmes peureuses Pour le bien d'une humanité éteinte et ouverte
Les violons de l'amour et les guitares de la paix Volaient dans l'éclair de l'été ensorcelé Et les batteries aux ajoncs violets éclataient Dans le ciel aux merveilles retrouvées
L'invisible devenait visible et les anges s'incarnaient Dans un monde ajouré où les pleurs s'éteignaient Au-delà des rêveries opiacées des scarabées Aux Ors multicolores batifolant dans les plaines ensourcées
Les Dieux des marées luminescentes au bord des terres S'élevaient dans une transcendance aurifère Appelant les initiés des vertes années d'éther Au voyage trans-spatial dans les paradis verts
Les métamorphoses de l'âme incandescente Survolaient les monts de la destinée inviolée Et les neiges éternelles irradiaient nos présents Dans les marécages subliminaux incarnés
La douce mélancolie put s'éteindre dans les sapiences Alors que les terres éternelles brillaient d'agates Dans les cieux illuminés de Divines patiences Ocres de plaisirs extatiques aux ocelles d'albâtre
Les poumons de l'espérance aspiraient le feu de la délivrance Dans les airs de la déchirance en jachères Cherchant le Grand Midi au-delà de la décadence Là où Nietzsche forgea son Grand Ministère
Nous étions libres de tout dans les herbes vagabondes Et nous étions égaux dans la ronde nuptiale Eclairant vos pas délivrés autour des mondes Pour votre bonheur rougeoyant d'un éclat fractal
La Révolution Divine tourbillonna dans les univers parallèles Et la Vérité éternelle devint notre pain d'aujourd'hui Notre troisième oeil explosa les eaux vermeilles De notre vie divine infinie s'élevant dans le ciel bénit
:
Mouvement de néantisation a-mystique, et destructuré de l'écriture a-contemporaine, se situant hors de l'espace et du temps en un point nodal de l'âme mécanisée. Apocalypse de la forme, du fond et de l'êtreté. Non une nihilisation, ni un nihilisme post-moderne in situ, mais un nouveau mouvement littéraire trans-personnel , trans-genre, trans-génique, humanoïde chrétien : le NEANTISME, ultime étape du dernier homme avant son effondrement biologique, et sa transformation bio-technologique totale.