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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 15:27
Le recueil de poésie  "Le miroir de l'Âme" de Philippe Goron commence a bien se vendre.
Les critiques sont élogieuses.
Merci à tous !
N'hésitez pas à en parler autour de vous

 


Le Miroir de l'âme

Philippe Goron

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 16:44

 

Bonjour à tous,


C'est avec émotion que je vous informe de la parution du premier recueil de poésies 
de Philippe GORON


Il est édité par La Société des Ecrivains.
Suivre le lien suivant : 
                                                    link

livrephil_r.jpg

 

                                                                                   

                                  Cliquer sur ce lien : link

 

 MERCI à vous tous qui avez cru au talent certain de Philippe.

Tout particulièrement à Kristen Chaman pour sa remarquable et brillante préface et à Milo Colleau pour m'avoir accordé les droits de reproduction d'une de ses toiles pour l'illustration de couverture.


 

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 16:51

C'est dans une immense douleur que je vous fais part du décès de mon frère Philippe survenu subitement ce vendredi 7 janvier à 14 h. Philippe, suite à un accident vasculaire cérébral massif suivi  d'un arrêt cardiaque est mort face contre le trottoir alors qu'il s'en allait, comme un jour normal, faire un tour en ville .

Nous étions très proches et nous nous aimions tendrement. Repose en paix mon poète préféré. Tu restes à jamais dans mon coeur. L'enterrement a eu lieu le mardi 11 janvier à 10 h 30 à Brest dans l'église de St-Martin. Je sais qu'il était très proche de certains de vous. Je ferai tout pour que Philippe soit publié et je ferai en sorte que ce blog ne soit pas fermé. N'hésitez pas à prendre contact avec moi si vous le souhaitez. Merci à vous tous pour votre amitié envers lui et à vos nombreux hommages.

 

Sa soeur Dominique  Goron

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 01:24

2336767637 1

 

Les antres en liesse des mécaniques célestes ignées,

Dans les dédales du temps et de l'infinité des mondes,

Ont réveillé en nous les douces mélancolies de l'été,

Afin d'assagir nos âmes moribondes en proie à l'immonde . 

 

Je n'étais qu'un passager clandestin des temps de la faim,

Parcourant le monde magique de l'éternelle folie en furie,

Cherchant, dans les cités de fer des planètes sans fin,

Les couleurs du ciel illuminant les tempes des magiciens de la vie.

 

Je voyais dans les crevasses des espaces abscons,

Les difficultés en éveil des mondes en sommeil,

Sous les interstices des béatitudes célestes au diapason

Avec les guerres intestines des hommes perdus dans les veilles.

 

Le chacal des portes de l'occident, où l'ange de l'abîme

Flottait dans les fêlures des infâmes torpeurs de l'ennui,

Affamait les bouches avides d'espérance au-delà des cimes,

Et l'Empire avalait les moutures du vent dans l'en-vie.

 

La Poésie céleste des peintres de l'obscur, dans l'au-delà des vies,

Peignait sur la toile argentée des divinités de l'instant

Des ruisseaux amers plongeant dans les gouffres ravis,

Et l'excellence aristocratique se perdait dans les fers de l'antan.

 

Navigue ! Ô petit homme ! Navigue sous le boisseau de l'esclavage !

Navigue ! Dans les foisonnantes pages de tes destinées glabres !

Navigue ! Sur les eaux de la pestilence morne des ravages !

Navigue ! Ô oiseau de proie ! Dans les cieux de la soumission de marbre !

Navigue ! Ô petit homme ! Navigue sous la férule de tes maîtres en déguisement !

 

Que nous n'eussions point de peur seyait au seigneur de l'empois,

Et nos âmes infertiles crevassaient les lueurs du temps

Fermentant dans le divin râle des bestiales enflures de la foi,

Engendrant les haines immortelles des dentelles de diamant.

 

Le Poète armé de sa lyre de satin dans les couloirs symphoniques,

Dans un chant en pleurs plein d'espoir, plein du remous des êtres,

Au frontispice des douleurs éternelles des hommes faméliques,

Gueulait dans la forge des oublis sa haine contre les titans du paraître.

 

Les portes de l'occident affermies dans ses servitudes d'airain

S'ouvraient sur un monde incertain perclus de rancoeurs,

S'enivraient de famines et de violences dans l'étau de l'étain,

Et les esclaves somnambuliques vaguaient dans leurs travaux de la peur.

 

Les portes de l'orient scintillaient de mille feux sous le joug du soleil,

Affalaient les gueux et les mendiants dans les sables ocre de l'enfer,

Guerroyaient dans l'ombre des colonnes armées sous la treille,

Tuaient les passants insomniaques de la vie en jachère.

 

Ô ! Terrible et magnifique monde de l'oubli !

Ô ! Homme de peu de foi tuant les instants de bonheur !

Ô ! Femme enivrant les peaux satinées des amants !

Ô ! Temps obscurs du progrès aliénant !

 

Moi, le non-moi, dans le moi des surmoi au coeur des mois,

Je peins la trame de vos vies au fil de ces pages incarnates,

Traçant la courbure arc-en-ciel et le trait noir de vos émois,

Multipliant les métaphores de l'absurde où dans la fièvre vous criâtes.

 

Les portes de l'occident consomment le temps et l'argent des indigents,

Et aux confins des déserts bleus de la faim éternelle,

Les hommes vêtus de bronze se meurent dans les sables mouvants

Des catacombes de l'occident en proie aux délires d'une guerre gestionnaire démentielle.

 

VANITAS VANITATUM ET OMNIA VANITAS !

 

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 22:16

michaelkormackelfe

 

Les fumées aurifères des âmes adamantines de l'éternité,

Dans nos chagrins absents au coeur du monde et de l'immensité,

S'envolent dans le ciel obscur, bas et lourd comme une enclume,

Egayant l'Empyrée marmoréen d'un Dieu gnostique auréolé d'ancestrales coutumes.

 

Les pages blanches de nos instants fugaces trépassent dans le temps à venir,

Et nos esprits diaphanes emprisonnés dans les ronces des coeurs en devenir

S'émeuvent sous les pluies enchanteresses d'un soleil radieux

Se baignant dans l'espace et le temps d'un univers heureux.

 

Les gouttes de sang des palabres vaines des hommes mantiques

Pleurent sur les porches de nos destinées infantiles et tyranniques,

Plongeant leurs rhizomes magiques dans les cendres d'un Phoenix d'Or

S'éveillant au-delà des voûtes étoilées dans les remous incestueux des ports.

 

Le monde fantomatique de nos journées sabbatiques dans l'écuelle du fantastique

S'émerveille devant les palais extatiques de nos richesses cosmiques.

Le navire bleu ciel de vos fantasmes plasmatiques s'ébroue dans l'océan

Aux merveilles diamantifères scintillant dans vos écrins de nuits d'enfant.

 

Dans les coursives supraluminiques du temps en espace d'argent,

Nous baguenaudions dans les interstices métalliques de nos cités d'Orient,

Découvrant les mystères-émeraude des Sages illuminés de nos antiques passions,

Cherchant sur le chemin adultérin de nos convergences la Divine Raison.

 

Flottant dans l'au-delà des sources émerveillées des océans atlantes,

Sous la canicule homérique des chants de la terre tremblante,

Nous étions les passagers émoustillés d'une vie opalescente et troublante ;

Loin, dans la musique sphérale, la lumière photonique et chromatique était brillante.

 

La cathédrale de nos âmes antiques plongeait dans la pureté éthérée

De nos religions sacrales soumises aux vents de nos éternités sacrées.

La Porte Céleste de l'Occident s'élevait dans le ciel songeur,

Enorgueillie dans les matrices mathématiques de nos espaces intérieurs.

 

La citadelle inconquise de la galaxie du Minotaure au coeur des forêts andalouses

Battait la chamade extatique dans une scansion irréelle aux volutes de notes jalouses.

La symphonie bleue des mondes infinis exultait dans le surnaturel,

Trempant ses larmes de douleurs dans les océans de glace de l'Eternel.

 

Nous percevions, dans les dédales des univers sapientiels,

La lune turquoise de Saturne dans les anneaux blanchâtres perclus de fiel.

Le Livre de la Vie s'ouvrit sur les abîmes de l'Ange écarlate,

Détruisant le pouvoir d'airain des humanoïdes neurocrates.

 

Le vaisseau intergalactique en marbre de satin de la constellation du Lion,

Perdu dans les marécages empiriques des nouvelles sciences en formation,

Avançait dans le néant d'un monde éternel aux douces illusions,

Cherchant dans la nuitée ses destinées préfabriquées d'âmes en pâmoison.

 

Le torrent de laves des cratères des lunes alezanes,

Dans les coulures des espaces fonctionnels des télé-visions océanes,

Sous le dais mirifique des câbles du vaisseau amiral,

Cassa les arcanes angéliques de la propagande impériale létale.

 

L'Empereur Antéchristique des divisions de la galaxie de Gaïa

Déclara la guerre infernale contre les populations voyageuses d'Héra,

Et les divisions révolutionnaires des terres australes de Zeus

Abattirent le tyran ocre et ses acolytes noirs dans une bataille fougueuse.

 

Les fumées aurifères des torpeurs diaboliques de la flotte impériale

S'éteignirent dans les cathédrales de verre des batailles sanglantes de l'aube nuptiale.

Et l'Empereur noir de la division Abraxas mourut dans un souffle spatial.

Alors le bien naquit dans une rosée purpurine aux couleurs abyssales.

 

Les nuées de l'Empire Gaïa et Abraxas étouffèrent sous le joug des vaisseaux de Téthys,

Et la ronde parcheminée du Saint-Graal ouvrit les portes du Temple d'Isis.

Les élus de la nouvelle ère prophétique rangèrent leurs armes altruistes au fond des abysses.

La paix de velours régna pour toujours aux portes du nouveau millenium d'Artémis.

 

Les fumées aurifères des âmes adamantines de l'éternité

Se mirent à voguer sur les lacs d'argent de la cité sanctifiée

Au coeur des machines et des robots en étain soumis aux humanoïdes de Terra,

Et aux êtres diaphanes, opiacés et épurés de la divine planète Luna.

 

O TEMPORA ! O MORES !

 

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 01:25

x5ewdcev

 

Les tourbillons interstellaires enflammés de la divine miséricorde

S'élèvent dans les champs magnétiques crucifiés de la concorde ;

L'homme de Paix auréolé d'une douce folie ensorcelée

Morcelle le temps des cerises noirâtres dans l'infini concassé,

Et l'épure incrustée de saphirs et de rubis écarlates

Dessine le vent magique des incertitudes incarnates.

 

Nous voyagions dans les espaces infinis des rêves infantiles et solaires

A la conquête heureuse des mondes atemporels flottant par-delà les mystères.

Nous étions, nous les hommes étoilés des béatifications éternelles,

Des anges de lumière parcourant les terres australes et fraternelles.

Dans une ronde mystique illuminée de cieux adamantins,

Nous plongions allègrement dans les océans de feu des songes enfantins.

 

La Divine Citadelle inexpugnable reposait sur les rêves des bruyères enchantées,

Et les engoulevents dans les maelströms de poussières incarnées

Sifflaient des chants heureux à la gloire d'un éternel et suppliciant été.

Ainsi le Graal de feu et de lumière vint à nous, menant le fer et l'épée.

Alors nous vîmes, dans les interstices des heures passant comme le vent,

Les couleurs enchanteresses des arcs-en-ciel palpitant dans les vortex du temps.

 

Nous effeuillions les pages de nos destinées incrustées de firmaments

Sous le joug des asservissements mécaniques de nos cités de diamants,

Et le Pape Jupitérien des célestes travaux rudoyant les ailes du ciel

Affamait le peuple constellé de moult douleurs dans les cavernes de Babel.

La révolte aurifère des gueux ensablés de la terre insoumise

Grondait comme une colonne de tempêtes violentes et incomprises,

Détrônant les Papes et les Rois de ce monde moribond aux accents de haine,

Détruisant les châteaux emperlés de ces monstres infâmes de la peine.

 

Les cris d'allégresse dans les champs noyés du sang des tyrans

Tombés sous les coups enflammés des hallebardes scintillantes des manants

Crevèrent l'étoile noire des despotes endiablés de la servitude

Dans un éclair d'insoumission se riant des mauvaises habitudes.

Le Temple des Pharisiens et des Philistins de la sous-culture de masse

Succomba sous la poussée des esprits inspirés du radieux et insoumis Parnasse.

 

La Poésie des Dieux et les Poètes affamés par la folie asilaire

Se soulevèrent contre les autorités et les idéologies des écrivaillons du conformisme littéraire,

Déchirant avec leurs sabres étincelants la bêtise élevée contre l'intelligence.

Toute la terre ceinte des derniers fruits gorgés de liqueurs en vacance

S'éleva avec une force tonitruante contre les béotiens de la jactance.

Et vint du fond du monde un Art nouveau plein d'espérance, Une Renaissance

Parcheminée d'étoiles illuminées dans les ports assoiffés en partance.

Et le Grand Art renaquit de ses cendres sur la coulée de boue pétrifiée de l'ancienne infâme obéissance.

 

VAE VICTIS !

 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 04:13

autre dieu

 

 

A l'aube dorée,  dans le soleil levant englouti dans les songes,

Le Grand Prêtre, marbré d'étoiles voluptueuses et scintillantes,

Enchante les lustres diaphanes des ans alezans qui plongent

Dans les éthers lumineux des initiations vermeilles haletantes.


L'équerre argentée et le compas doré de nos destinées échevelées

Arriment nos âmes mortes au chevet d'un Dieu vivant

Cherchant, dans la ténèbre en folie, des hommes purs et allégés

Du fardeau des destinées incarnates perdues dans les terres du levant.


Les voilures marines des esprits flottant à la pointe du nadir

Se lèvent dans les chants marins des mers de sienne,

Crevant les coulures du temps absent dans l'inspir et l'expir

D'un monde moribond aux accents tourmentés de haines.


L'église de feu brillant dans l'au-delà des entrelacs fatals

Nage dans les océans des mondes en partance pour Babel

Rejoindre le grand cimetière de vie des âmes en râles

Perdu dans les espaces parallèles des univers sapientiels.


L'homme en croix boit la liqueur de vie à la source éphémère

Des rondes divines parcheminant le chemin en terre du Graal,

Et il atteint de la pointe de son vertex l'illumination de verre

Dans les sombres allées des tertres enivrés des enfants de la balle.


Le coeur heureux époumone un chant magnifique et gracieux

Dans les chambrées lumineuses des demeures de l'âme

Elevant l'esprit des hommes diaphanes dans le ciel de Dieu,

Et les anges de lumières s'émerveillent dans les vortex infâmes.


La divine patience au gré de nos instances insanes

Attend dans le couloir du temps la moisson des moussons

Au-delà de l'Indus où l'Eden enchanté se pavane

Dans un orient éternel parcheminé de Sages en pâmoison.


La porte céleste de l'occident enténébré s'ouvre sur nos destinées,

Laissant passer la douce raison de nos éclats ensoleillés,

Cheminant dans les bruyères et les ajoncs de nos lyriques envolées,

Rythmant au diapason de la passion les pulsations du monde réconcilié.


L'Amour bleuté baigne nos âmes de cristal en fusion

Au coeur des passions célestes de la divine douleur

Incrustée dans nos chairs assoiffées du divin pardon

Cherchant l'anneau d'or qui scellera nos tourments et nos peurs.


Le marin de nos destins à la barre d'étain cerclant nos vies

Navigue dans la lumière vespérale illuminant nos vices,

Et, de Memphis à Thèbes par-delà les vagues en plis,

Nous mène sur les rives du Jourdain d'argent dans un De Profundis.


Allons les enfants de Caïn libérer du trépas Abel !

Pour racheter nos crimes millénaires enfouis sous la terre !

Là où Hadès contemple ses proies noyées sous l'autel !

Allons gagner notre salut infini dans le ciel afin de nous parfaire !


FIAT LUX !


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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 18:16

1686-paysage-fantastique-WallFizz

 

 

Les nuées argentines, les sapiences cristallines, du ciel et de l'enfer,

S'accouplent au loin dans la clarté divine au-delà de l'éther

Pour nourrir les enfants éveillés de l'Amour unis à la terre

Dans le bleu turquoise des rivières adamantines survolant l'univers amer

Où le feu de la passion céleste s'enivre aux sources des béatitudes adultères.


Les mendiants de l'Amour mystique en partance  vers les sphères lumineuses

De la divine perfection ensoleillée de milliers de questions fières et orgueilleuses

Flottent dans la pourpre et la soie des rosées enflammées et terreuses

D'un banquet souverain mariant l'amant à l'Aimée heureuse,

Et les noces de l'âme vierge et de l'Esprit Divin ensemencent notre terre fougueuse.


L'homme sombre des cités abâtardies dans la pénombre pluvieuse

Ne croit plus aux miracles de la Cité Sainte perdue dans les corolles pleureuses

Des fleurs de vie gisant dans le sable ocre des déserts en nébuleuses

Où le monde souterrain croît dans le ciel enflammé des tortures tortueuses

Ceignant l'épi d'or divin à l'éphémère solitude des mariées souffreteuses.


L'âme des justes, voletant vers la porte étoilée des cieux enluminés et ivres

De miel doré et de santal oriental épousant les mystères éternels de cire

Où les abeilles multicolores butinent les songes vaporeux des hétaïres,

S'élèvent dans les cieux moirés et satinés de maintes folies et de maints désirs

A la porte du temple où Dieu enseigne les Saintes Liturgies de son Empire.


Les moines cerclés d'or, de rubis et de diamants du Mont Athos enluminé

Chantent à la nuit vespérale les hymnes divins des polyphonies d'un éternel ciel d'été

Ouvert aux mille soleils de la passion voluptueuse déifiée

Dans les paradis enchanteurs des montagnes magiques enciélées

Perdues au coeur de l'immensité bleutée d'un éveil lumineux ensorcelé.


La barque d'Isis, tourmentée dans les flots tempétueux des mystères

Où les temples d'argent flottent au-delà des atmosphères,

En appelle à la Sainte Communion d'Osiris et des Mages de la Terre

Afin de parfaire la sagesse de nos frères illuminés de feu et d'éclairs

Dans la tourmente des foules solitaires délirantes et enivrées de l'enfer.


L'amoureuse initiation des prêtres ivres de chants d'oiseaux célestes

S'accomplit dans les plis des roses infinies de la croix christique en reste

Dans les méandres des clefs de voûte azurée des charpentes lumineuses terrestres

Offertes au Dieu suave et bon de la passion effrénée attendant dans son équipage céleste

Les âmes ivres de Lui dans l'éther d'un univers constellé de demeures agrestes.


Ô ! Les enfants des douces destinées survolant les gouffres de l'instant !

Que de chimériques délires exultent de vos fantasmes charmants !

Ô ! Âmes enfantines au coeur pur et vierge de tous sentiments !

Que vienne l'aurore d'un nouvel espoir d'argent voletant dans le vent

D'un Amour béni par le nouvel homme couronné de cieux enivrés de safran !


Nous attendons, dans la chambre obscure du ciel étincelant,

Le temps enivrant des futurs présents noués dans les marbres d'argent

Coulant dans les couloirs des vents solaires de notre Divin Patient,

La rédemption salvatrice de nos péchés adultérins auréolés de paravents

Nous empêchant de voir la voie d'argent des cieux emplis d'Anges pardonnant.


Nous récolterons dans les champs de l'ivresse la divine moisson

De nos errances passées en pâmoison dans les chants à l'unisson

De nos coeurs embellis de la Sainte Folie de la déraison

Irrationnelle dans sa rationalité naissant au gré de nos raisons

Ancrées au coeur de nos logiques syllogistiques en fenaisons.


VOX DEI IN MEDIAS RES !


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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 21:46

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Les mirages chatoyants des déserts lumineux de la terre

Aiguisaient leurs larmes ocres dans le cercle des enfers,

Soulevaient les coeurs pourpres des jardins verdoyants ;

Le monde automnal des mystères jaunâtres d'antan

S'effondrait dans les incertitudes délétères des enfants

Apeurés dans le ciel des idées éclairé de mille chants.


Je vins au monde fini dans l'éclat d'une danse macabre,

Mon univers argentin baignait dans les soleils glabres ;

J'étais l'enfant rêveur des mécaniques chtoniennes en reste,

Perdu dans un cosmos de marbre auréolé de lumières célestes ;

Que je n'eusse point de peurs fut mon viatique de peste

Ecrasant sous les hautbois les liqueurs de vie agreste.


Le galbe des planètes axiales de la galaxie infernale

Tournoyait dans les champs électromagnétiques fatals.

Je parcourais les ans aux myrtes et aux encens sublimes,

Et les supernovas rougeoyantes de nos instants mis en abîme

Effleuraient les songes dorés des Poètes las de l'intime.

Le navire-univers vert-de-gris flottait au-delà des nuées chagrines.


Comme dans un livre de peines ouvert aux mystères de l'éther,

Mon âme spéculaire lisait les pensées fières de mes frères.

J'étais le télépathe des psychologies médiumniques de Psyché,

Transperçant les murs de briques des esprits alambiqués.

J'eusse pu être, dans le non-être des mondes de l'altérité,

Un fantôme blanc découvrant les terres vierges de l'éternité.


La Poésie de l'âme se meut et se meurt dans les laves de sang,

Et le printemps de santal éclos musarde dans les univers blancs

Des divinations adultérines déchiffrant l'avenir enivrant

De nos coeurs obscurs noyés dans les chagrins du vent.

Je voyais au loin les montagnes enneigées de douleurs

Ceindre les lacs argentés de nos errances en fleurs.


Les parchemins parcheminés de notes et de mots altiers

S'envolaient dans le ciel paradisiaque du monde des Idées

Où l'intelligible bleuté côtoyait le surnaturel igné de la volupté.

Inscrits dans le ciel cristallin des solitudes adamantines,

Les écrits de l'absurde roulaient dans les étoiles argentines,

Là où le coeur en fête palpitait de joies enfantines.


Les chariots de feu à l'écume blanchâtre torturée

Crépitaient au coeur de nos cités immenses délabrées.

L'éternité enjouée n'étouffera jamais la musique des sphères envoûtée,

Et le Roi des Mondes exultera dans les entrelacs diaphanes

Des villes de cristal endiablées, enluminées de pierres alezanes

Scintillant de mille feux sous la voûte encorbellée de l'insane.


La vie de l'envie chemine sur les sentiers de l'êtreté,

La lettre ouverte de l'esprit illumine les mondes satinés,

Et le vin absent dans l'absinthe des chants enivrés

Boit le ciel étoilé de mots susurrés dans l'intimité

D'un instant fugace partagé entre des soleils magnifiés

Au coeur des illuminations divines butinant les charmes magiques des étés.


Galactik002


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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 02:56

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Dans les champs dorés des divines mélancolies de l'automne,

La gentiane enivrante et la valériane aux fragrances sublimes

Exultent dans les torpeurs enivrées de la folie des hommes,

Et la terre marine aux senteurs amères vagabonde dans les abîmes

Du ciel naufragé dans les abysses de feu des enfers ultimes.


La musique céleste des sphères, diaprée de chants merveilleux,

Scintille au firmament des harmonies divines purpurines,

Et l'orchestre de vie des symphonies bleutées au-delà des cieux

Résonne en nos âmes de cristal tels des soleils radieux

Louant la gloire des anges voluptueux des printemps heureux.


Le navire de nos destinées heureuses en partance vers Cythère

Vogue au-delà des mers étoilées dans l'invisible uni à la terre,

Et les cordes vibrantes de nos instants plongent dans l'éphémère,

Là où la solitude béate enivre nos mondes ornés et fiers

Parcheminés de diamants éclatants brûlant sous l'éther.


Les galaxies verdoyantes de nos songes heureux en pâmoison

Unissent les vents des océans de feu à nos âmes forgées au diapason

Dans les trous noirs de nos univers parallèles en expansion,

Et les hommes des béatitudes éternelles chantent à l'unisson

Au coeur d'un monde aux merveilles ineffables à l'abandon.


L'univers de saphir au nadir s'affirme dans les couloirs du temps

Lorsque les vibrations des ballades extatiques se déploient dans le vent,

Lorsque les harpes magiques de nos vies s'accordent dans l'espérance de l'instant.

La pluie ruisselle comme un chant d'oiseaux voletant

Dans un ciel ensoleillé brûlant telle une lampe aux couleurs de l'argent.


J'entends sous les frondaisons aux éclats de la passion

Les rossignols des étés enflammés s'abandonner dans les moissons,

Soulevant les terres iridescentes au-dessus des toits de l'assomption,

Levant le poids de nos absurdités étouffées sous leurs chansons,

Et la mer ondoyante s'apaise au coeur des cités de la déraison.


Les mouettes cendrées plongent dans l'éclat du soleil endiablé,

Virevoltent dans les marées solaires des mondes divinisés,

S'ébattent dans les silences de feu de nos folles destinées,

Et chavirent dans les cieux argentins de nos vies enluminées.

Le monde des enchantements féeriques s'abîme dans les blés voluptueux de l'été.


Les sirènes argentées sifflent sous le ciel des cités ensoleillées,

Les fleurs de muscade s'alanguissent dans le ciel éthéré,

Les hommes de l'espérance aspirent la sagesse de leurs aînés,

Les femmes voluptueuses et fières s'égaillent sous la voûte étoilée,

Le monde des mondes aspire et expire dans le souffle de l'éternité.


L'homme des déserts apolliniens auréolé de la gloire divine en scansion,

Sous la voûte éternelle des mystères aurifères d'Ephèse,

Prie allongé sur la soie crissante des folles initiations,

Grandit dans l'Esprit des siècles passés dans la fournaise,

Et devient dans la maîtrise du temps son propre destin.


Les voilures des chants de magnolias dans les jardins de l'Eden

Magnifient d'une brillance lustrale les flammes incertaines

Des Mages auréolés d'un halo divin dans le ciel empli de phalènes,

Et les Sages vêtus de lin blanc scrutent l'univers de nos âmes en peines,

Nous dévoilant le creux de nos cieux enivrés de vie sous les porches d'Athènes.

 

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Philippe Goron

  • : Le blog de Philippe GORON
  • : Mouvement de néantisation a-mystique, et destructuré de l'écriture a-contemporaine, se situant hors de l'espace et du temps en un point nodal de l'âme mécanisée. Apocalypse de la forme, du fond et de l'êtreté. Non une nihilisation, ni un nihilisme post-moderne in situ, mais un nouveau mouvement littéraire trans-personnel , trans-genre, trans-génique, humanoïde chrétien : le NEANTISME, ultime étape du dernier homme avant son effondrement biologique, et sa transformation bio-technologique totale.
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