22 juin 2009
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" En attendant, si quelqu'un doit devenir fou, la seule tactique qu'il lui faille apprendre dans notre société est celle de la discrétion. "
David COOPER .
David COOPER .
Euphorie bucolique
D'une nuit
Il entend le silence crier dans ses ouailles
Il l'entend qui accourt
Le transperce avec un pieu
Depuis, OUI, depuis
Le Berger erre dans le néant
A la recherche de ses moutons
Perdus dans le vent
Comme un scolopendre hideux
Il se terre dans son antre
Là-haut dans les montagnes
Les verts pâturages
Il rage
De ne pas avoir l'âge
D'un prophète aimant
Il entend le silence crier dans ses ouailles
Le cor champêtre
Ne l'a pas réveillé ce matin
Le meuglement de la vache
N'a pas attisé en lui la poésie
Mais le cri des quidams
Des engins à quatre roues
Des fumées d'échappement
Annihilent ses plaisirs olfactifs
L'ont rendu autiste
A tout jamais
Il entend le silence crier dans ses ouailles
Le silence des gueux qui s'atermoient
Attendant une mort de pacotille
Des funérailles de sales
Gens de la bale
Il entend le silence crier dans ses ouailles
Celui des enfants qui gémissent
L'amertume d'avoir trop vécu
Avant l'âge requis
Il déglutit, mâche, recrache
Ces mots infects
Car il entend votre silence
Qui lui pèse
Comme un fardeau infini.
D'une nuit
Il entend le silence crier dans ses ouailles
Il l'entend qui accourt
Le transperce avec un pieu
Depuis, OUI, depuis
Le Berger erre dans le néant
A la recherche de ses moutons
Perdus dans le vent
Comme un scolopendre hideux
Il se terre dans son antre
Là-haut dans les montagnes
Les verts pâturages
Il rage
De ne pas avoir l'âge
D'un prophète aimant
Il entend le silence crier dans ses ouailles
Le cor champêtre
Ne l'a pas réveillé ce matin
Le meuglement de la vache
N'a pas attisé en lui la poésie
Mais le cri des quidams
Des engins à quatre roues
Des fumées d'échappement
Annihilent ses plaisirs olfactifs
L'ont rendu autiste
A tout jamais
Il entend le silence crier dans ses ouailles
Le silence des gueux qui s'atermoient
Attendant une mort de pacotille
Des funérailles de sales
Gens de la bale
Il entend le silence crier dans ses ouailles
Celui des enfants qui gémissent
L'amertume d'avoir trop vécu
Avant l'âge requis
Il déglutit, mâche, recrache
Ces mots infects
Car il entend votre silence
Qui lui pèse
Comme un fardeau infini.