30 mai 2009
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" Et d'ailleurs, les hommes souffrent souvent beaucoup plus dans l'état de liberté momentanée, qui les désoriente et les énerve, que sous le harnais d'émotions obligatoires et disciplinantes. "
Raymond RUYER
Raymond RUYER
Un rai de lumière évanescent effleure le pétale chlorotique
Thanatos grince aux huis célestes
Elle vole au-dessus du vent
Parcourant le zénith
Il brûle sous le feu ardent du désir syncopé
De la revoir au nadir
Dans un élan au violon léger de plumes exsangues
Ils s'étendent sur la couche suave
Les corps odoriférants s'entrechoquant dans un cri extatique
La folie embrasant leur sexe duveteux
Jaillissent des kyrielles de feux follets
Lactescence mammaire au bout de ses lèvres vermeilles
Il électrifie sa chair exubérante
Créant le sursaut voluptueux au creux de sa conscience
BAIN DE JOUVENCE
Un rai de lumière déliquescent scelle Eros
Sublimant un désir paroxystique
Ils chevauchent l'écume filiforme
L'un dans l'autre
Un goût amer sur leur langue verdoyante et chargée de foutre
Etreinte passionnée de spasmes ondoyants
Un brin de vie s'élance con brio
En son giron ombilic materné
Un vibration tellurique
Une onomatopée saccadée
Roulent
Dans le larynx de déchirures fantasmagoriques
ACME
SONORE
FLUIDITE
VACUITE
Incubes luxuriants
Succubes tentaculaires
Ils tombent sans fin dans le contre-ut inextinguible
A des profondeurs incommensurables
Fêlure abyssale
Se délacent douillettement
Des touches photoniques recouvrent le stupre
D'un écran syntonique.
Thanatos grince aux huis célestes
Elle vole au-dessus du vent
Parcourant le zénith
Il brûle sous le feu ardent du désir syncopé
De la revoir au nadir
Dans un élan au violon léger de plumes exsangues
Ils s'étendent sur la couche suave
Les corps odoriférants s'entrechoquant dans un cri extatique
La folie embrasant leur sexe duveteux
Jaillissent des kyrielles de feux follets
Lactescence mammaire au bout de ses lèvres vermeilles
Il électrifie sa chair exubérante
Créant le sursaut voluptueux au creux de sa conscience
BAIN DE JOUVENCE
Un rai de lumière déliquescent scelle Eros
Sublimant un désir paroxystique
Ils chevauchent l'écume filiforme
L'un dans l'autre
Un goût amer sur leur langue verdoyante et chargée de foutre
Etreinte passionnée de spasmes ondoyants
Un brin de vie s'élance con brio
En son giron ombilic materné
Un vibration tellurique
Une onomatopée saccadée
Roulent
Dans le larynx de déchirures fantasmagoriques
ACME
SONORE
FLUIDITE
VACUITE
Incubes luxuriants
Succubes tentaculaires
Ils tombent sans fin dans le contre-ut inextinguible
A des profondeurs incommensurables
Fêlure abyssale
Se délacent douillettement
Des touches photoniques recouvrent le stupre
D'un écran syntonique.