18 juin 2009
4
18
/06
/juin
/2009
00:06
Dans les soubassements de l'enfer, une pâmoison écarlate éclate vos tempes infectées de lucioles graveleuses. Le chant criard, d'un noir d'ébène, fracasse vos têtes hirsutes sans lendemain ouvrable à la pointe d'une aurore de sang entremêlée de vers cadavériques. Les ossements blanchâtres claquent dans vos tombeaux de fer, perdurant dans les fracas d'une planète exsangue et meurtrie aux parfums fétides. L'enfer déploie ses ailes sombres à têtes de gratioles, noyant vos spleens douteux d'êtres en déliquescence psychique dans les marées de l'absurde. L'explosion nucléaire, sertie de cercles concentriques, poudroie dans le délitement ingambe d'une planète astrale en finitude sur les bords d'un océan de matières fécales en putréfaction.
La lune atterrée, dans un délire abstrus, appelle à l'aide, vous n'entendez rien, car vous êtes devenus sourds comme des fous dans les mirages biomécaniques de vos corps biotechnologiques. Je vois, dans ma sombre folie paranoïde, vos craquelures hivernales détruirent la sublime beauté opaline à coup de cravaches en cuir, lacérant ce monde fétide construit de bric et de broc par vos soins absurdes. La musique des sphères s'écroule dans un enlacement putride, et vos têtes idiotes tombent sous le couperet rougeoyant de votre maître Guillotin.
Le monde implose dans les marécages d'un big bang de larmes annonciateur de vos folies finies. La fin du monde, dans un tintamarre lubrique, exulte sous les porches du Prince de ce Monde en déshérence diabolique. Finie la gueule de déterré qui vous maintient sous la férule de vos concupiscences génitales aux chairs nécrosées de foutre.
L'arbre de vie saigne un rouge incarnat, meurt dans un spasme hémophile. Et pourtant vous aviez tout pour vivre heureux. La destruction d'un hiver nucléaire cravache la fin des fins dans une apocalypse de sang pourri. Vous avez tué, dans un élan démoniaque, ce que vous aviez de plus précieux :
La lune atterrée, dans un délire abstrus, appelle à l'aide, vous n'entendez rien, car vous êtes devenus sourds comme des fous dans les mirages biomécaniques de vos corps biotechnologiques. Je vois, dans ma sombre folie paranoïde, vos craquelures hivernales détruirent la sublime beauté opaline à coup de cravaches en cuir, lacérant ce monde fétide construit de bric et de broc par vos soins absurdes. La musique des sphères s'écroule dans un enlacement putride, et vos têtes idiotes tombent sous le couperet rougeoyant de votre maître Guillotin.
Le monde implose dans les marécages d'un big bang de larmes annonciateur de vos folies finies. La fin du monde, dans un tintamarre lubrique, exulte sous les porches du Prince de ce Monde en déshérence diabolique. Finie la gueule de déterré qui vous maintient sous la férule de vos concupiscences génitales aux chairs nécrosées de foutre.
L'arbre de vie saigne un rouge incarnat, meurt dans un spasme hémophile. Et pourtant vous aviez tout pour vivre heureux. La destruction d'un hiver nucléaire cravache la fin des fins dans une apocalypse de sang pourri. Vous avez tué, dans un élan démoniaque, ce que vous aviez de plus précieux :
LA TERRE
VOTRE NOURRICE !!!!!!
VOTRE NOURRICE !!!!!!