1 mai 2009
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16:53
Ai-je bougé, agi en allant de-ci, de-là, ou n'ai-je fait que rester sur place en tournant sur moi-même ?
Aujourd'hui, dans nos sociétés ultra-libérales où le politique ne contrôle plus l'économie, on encense les anciens révolutionnaires, on commémore l'année de leur mort ; dans un but commercial, on vend aux gogos des disques insanes chantés par des pin-up affriolantes qui vantent leurs exploits ; on vend des livres autobiographiques insipides, etc.
Pendant ce temps, le visionnaire, le prophète, le véritable révolutionnaire d'aujourd'hui, on l'incarcère, on le violente, on le stigmatise au nom d'une supposée folie avec votre consentement, on le psychiatrise, on le contient de plusieurs manières et, généralement, par la force et une nouvelle forme d'inquisition douce et totalitaire : la psychiatrie. On brûle, à notre manière, les sorcières au bûcher...
Il y a quelque chose d'antinomique, qui a toujours existé, dans nos sociétés bourgeoises.
On idolâtre les morts que l'on a tués, dans un but mercantile, et on châtre les nouveaux prophètes de peur de voir nos petits intérêts perdus dans les méandres d'une révolution qui pourrait amener plus de bien-être et de confort à tous et rétablir notre pouvoir confisqué par une élite, mais ça nous ne le savons pas.
En fait, on vend du rêve préfabriqué, donnant l'impression à l'individu qu'il est un révolutionnaire, surtout en chambre, seulement par procuration, mais cela ne nourrit pas son homme, ni politiquement, ni spirituellement, ni intellectuellement.
Il y a de véritables combats à mener, des luttes, des batailles, le chantier est vaste pour réagir contre un égalitarisme de pure forme, imaginaire, qui n'existe que dans nos fantasmes, et nos conditionnements. La plèbe, confortée dans son inculture, rêve à des lendemains meilleurs, et oublie de se lever en masse pour changer la, les sociétés ploutocratiques et oligarchiques dans lesquelles nous survivons. La Démocratie, telle qu'elle semble être, n'existe pas, ce n'est qu'un mirage. Une caste a cadenassé le pouvoir pour lui-même, et si vous ne faites pas partie de cet ensemble, vous pouvez toujours essayer de grimper l'échelle hiérarchique, les hauts sommets, vous n'y arriverez pas ; on vous laissera quelques os à rogner afin de vous calmer et vous donner l'impression d'être arrivé. Nous sommes asservis, et nous sommes contents de l'être au nom de la Démocratie. L'étymologie du mot "démocratie" vient du grec demos : le peuple, cratia : le pouvoir, donc le pouvoir au peuple, par le peuple. Il me semble, aujourd'hui, que ce n'est pas le cas, on vous a volé votre pouvoir, et vous ne protestez pas ou plus...
Aujourd'hui, dans nos sociétés ultra-libérales où le politique ne contrôle plus l'économie, on encense les anciens révolutionnaires, on commémore l'année de leur mort ; dans un but commercial, on vend aux gogos des disques insanes chantés par des pin-up affriolantes qui vantent leurs exploits ; on vend des livres autobiographiques insipides, etc.
Pendant ce temps, le visionnaire, le prophète, le véritable révolutionnaire d'aujourd'hui, on l'incarcère, on le violente, on le stigmatise au nom d'une supposée folie avec votre consentement, on le psychiatrise, on le contient de plusieurs manières et, généralement, par la force et une nouvelle forme d'inquisition douce et totalitaire : la psychiatrie. On brûle, à notre manière, les sorcières au bûcher...
Il y a quelque chose d'antinomique, qui a toujours existé, dans nos sociétés bourgeoises.
On idolâtre les morts que l'on a tués, dans un but mercantile, et on châtre les nouveaux prophètes de peur de voir nos petits intérêts perdus dans les méandres d'une révolution qui pourrait amener plus de bien-être et de confort à tous et rétablir notre pouvoir confisqué par une élite, mais ça nous ne le savons pas.
En fait, on vend du rêve préfabriqué, donnant l'impression à l'individu qu'il est un révolutionnaire, surtout en chambre, seulement par procuration, mais cela ne nourrit pas son homme, ni politiquement, ni spirituellement, ni intellectuellement.
Il y a de véritables combats à mener, des luttes, des batailles, le chantier est vaste pour réagir contre un égalitarisme de pure forme, imaginaire, qui n'existe que dans nos fantasmes, et nos conditionnements. La plèbe, confortée dans son inculture, rêve à des lendemains meilleurs, et oublie de se lever en masse pour changer la, les sociétés ploutocratiques et oligarchiques dans lesquelles nous survivons. La Démocratie, telle qu'elle semble être, n'existe pas, ce n'est qu'un mirage. Une caste a cadenassé le pouvoir pour lui-même, et si vous ne faites pas partie de cet ensemble, vous pouvez toujours essayer de grimper l'échelle hiérarchique, les hauts sommets, vous n'y arriverez pas ; on vous laissera quelques os à rogner afin de vous calmer et vous donner l'impression d'être arrivé. Nous sommes asservis, et nous sommes contents de l'être au nom de la Démocratie. L'étymologie du mot "démocratie" vient du grec demos : le peuple, cratia : le pouvoir, donc le pouvoir au peuple, par le peuple. Il me semble, aujourd'hui, que ce n'est pas le cas, on vous a volé votre pouvoir, et vous ne protestez pas ou plus...