14 avril 2009
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Ici, en ces lieux, je me prends au jeu de l'écrivain, du poète, du sage, du mage, et je me rends compte que je ne suis, en fait, qu'un petit rien participant au grand tout de la vie ; un infime animalcule des univers multiples et parallèles.
Malgré tout, la délivrance est au bout du chemin, alors, je le parcours chaque jour dans l'espoir d'en revenir grandi, et plein de munificence.
J'aborde tendrement les arbres séculaires, parlemente, dialogue avec eux. Je les touche de ma main noueuse afin de donner, prendre, et véhiculer de l'énergie positive ; certains sont malades, alors, je m'agenouille auprès d'eux pour leur redonner confiance en la vie, et à moi-même. Folie que tout ça pour le quidam des villes amoureux de son béton castrateur de vie... Mais NON ! C'est cela ETRE, exister, participer de ce monde et des arrières-mondes. Les psychiatres diront qu'il n'y a pas de penseé magique, de magnétisme animal, végétal et minéral ; ils donneront une explication soi-disant rationnelle contre une pensée soi-disant irrationnelle. Ce ne sont que des barbares dégoulinant d'ignominies apprises par coeur sur les bancs d'une école insane réduisant l'être à une pathologie qui n'existe que dans leur cerveau malade.
Je préfère la pensée magique, l'inexplication du Tout et de l'Un ; je préfère la vie et la mort dans un inaboutissement absolu ; je préfère me délivrer, me libérer et crier mon Amour à l'entour, JE SUIS UN CHIEN ET RIEN QU'UN CHIEN ! Je ne veux plus entendre la voix, à la télévision et partout ailleurs, de ces hommes mortifères, tueurs de vie, qui, du haut de leur hyper-spécialisation, nous expliquent, dans un logos délirant, la vie, la mort, ce qui est bon ou pas pour nos pauvres âmes. Je ne veux plus entendre ces gens médiocres dicter nos conduites au nom de la Sainte Sacrée Norme dont ils sont les gardiens et les chiourmes inconscients. Je veux être, être, ETRE, un point c'est tout. D'ailleurs, le vie est une maladie qu'on attrape en naissant, et qui disparaît à notre mort.............
Otto DIX